(L’Ecole Decroly sous occupation nazie)
A PARAÎTRE…
Sur le perron de l’école Decroly: la classe des “petits Libois”, celle de claude, pose au grand complet pour la “photo de famille” en septembre 1941. Ils ont quinze ans, et très bientôt le drame va survenir…
RESUME DU LIVRE-RECIT
Le 6 juillet 1943 à l’aube, une meute de gestapistes envahissent la maison des parents de Claude (16 ans). Les trois sont jetés en prison et menacés d’exécution par les nazis. Quand la nouvelle parvient à l’école Decroly où étudie l’adolescent, les condisciples de Claude, très solidaires, mais aussi des enseignants et parents d’élèves, se mobilisent pour sauver la famille des griffes de l’occupant, bravant tous les dangers.
Ces efforts payent, du moins partiellement. Le jeune homme est libéré au bout de quelques mois. La maman échappe de justesse à la mort, mais elle est déportée en Allemagne. Par contre, le père du jeune homme sera assassiné par les SS.
À la Libération, Claude aura un mal de chien à se remettre de ce drame personnel. Sur ses blessures, il pose alors une lourde pierre. La seule façon, pense-t-il, de se reconstruire. Jusqu’au jour où, soixante-dix ans plus tard, Claude retrouve sa meilleure amie au temps de Decroly, elle-même étant entrée en résistance active à 17 ans. Cette émouvante rencontre agit comme un déclic, incitant Claude, enfin, à révéler ces événements douloureux qu’il maintenait secrets.
De ce témoignage, Jean Lemaître en a tiré un récit bouleversant sur le quotidien de l’occupation nazie. Plus largement, il rend un vibrant hommage aux nombreux actes de résistance civile menés dans les écoles, entre 1940 et 1944, et restés pour la plupart anonymes. Autant d’engagements essentiels, sans lesquels la Belgique n’aurait pu se libérer!
Claude, personnage central du récit, à 13 ans
Nelly et Michelle, condisciples de Claude à Decroly: à 16 ans, elles organisent toutes deux au nez et à la barbe de l’occupant des camps de vacances pour enfants juifs soigneusement cachés